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Agilité et Métamorphose

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Les chapitres se succèdent, comme les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Nous ne vivons pas des expériences mais les expériences nous font, nous traversent et nous transforment.

De même, nous ne faisons pas de deuils (faire son deuil, je n’aime pas cette expression), ce sont les deuils qui nous font, agissent en souterrain pour nous faire renaître à un autre possible de nous-mêmes. Nous traversons l’obscurité pour aller vers la lumière. Certains restent coincés dans l’obscurité lorsqu’ils se cabrent contre ce qui est, et empêche le fluide vital de couler à nouveau dans leur veines.

La vie est mélodie, danse, fleuve, se laisser couler avec fluidité dans la vague qui roule et se déroule. 

Se réinventer et devenir artiste de sa propre existence.

  • La vie fait mal, très mal lorsqu’on refuse cet ordre de la nature, lorsqu’on tente de nager à contre-courant. Surtout ne pas résister, ne pas se cabrer, accepter, toujours s’émerveiller sans questionner. Le vieillissement est affaissement, adoucissement, arrondissement souvent (!…) parfois assèchement et amaigrissement ; quoiqu’il en soit, acceptons ce que notre corps traverse au risque de devenir des créatures vidées de leur substance ? Accrochées désespérément à ce qui fut et qui n’est plus et ne reviendra jamais.

Refuser de mûrir et de vieillir c’est en somme refuser d’être humain ! C’est refuser et tenter vainement de lutter contre le flux naturel des vagues du temps qui passe. Si nous n’acceptons pas, nous devenons des statues figées, des visages liftées au bord du vide, en proie au désespoir devant l’inéluctable.

Refuser de quitter une situation douloureuse ou malsaine ou très peu satisfaisante, c’est fermer la porte à cette part de nous même qui veut s’émanciper, ouvrir ses ailes et trouver sa liberté. Il est nécessaire d’écouter tous les signaux que notre corps nous envoie et ne pas trembler devant l’évidence : ma place n’est plus ici, à ce poste de travail ou avec cette personne.

Refuser d’innover c’est à coup sur péricliter : des entreprises telles que Poult (numéro 2 français du biscuit de 1.850 personnes) ou Chrono Flex (PME de 210 salariés spécialisée dans le dépannage de flexibles hydrauliques), toutes deux mal en point décident de réagir respectivement en 2007 et 2011 en mobilisant tous leurs collaborateurs autour d’idées visant à alléger leur structure hiérarchique et modifier les habitudes de travail pour gagner en agilité et en innovation. Ces deux entreprises se sont lancées dans la « déhiérarchisation » et ont misé sur l’autonomisation de leurs collaborateurs pour être à présent des références nationales en matière d’innovations managériales et de management de l’innovation (220 millions de CA pour Poult et 16 millions pour Chrono Flex en 2012). Ces 2 exemples illustrent parfaitement la possibilité de se réinventer face à la crise en partant sur de nouveau paradigmes tels que « tout le monde à des idées », « on peut faire confiance aux collaborateurs » ou encore « si chacun est impliqué et responsable, la hiérarchie au sens où on l’entend traditionnellement (prescription, contrôle) n’a plus vraiment de sens.(cf : coaching appréciatif )

Ne pas trembler ou juste un petit peu, après tout on a le droit d’avoir peur, mais y aller quand même, tâtonner, chercher, trouver la clef et ouvrir la porte de ce qui est devenu une cage.

Faire confiance à la métamorphose.

Chaque passage bien vécu, accepté du début à la fin est le présage d’un bon passage à venir. Chaque transition accueillie, acceptée, traversée, nous rend toujours plus humain, plus créatif et complet.

Au contraire chaque passage mal vécu, refusé, nié, nous conduit a entretenir regrets et nostalgie, énergie basse, blocage du flux vital avec tous les dommages collatéraux : déséquilibre interne, impuissance, perte de créativité et d’élan vital.

C’est la raison d’être un coach d’aider les personnes à traverser ces périodes instables de transition ou il faut quitter le connu pour aller vers l’inconnu, les yeux grands ouverts, prêt à accepter l’apprentissage qui se présente. Nous sommes des apprentis tout au long du chemin, nous avons des compagnons de route mais seul le temps est le grand Maître. Le coach incarne ce voyageur simple et humble qui a traversé ses propres transitions et il est prêt lui aussi à se réinventer encore et encore (Métaphore : Une femme conduit son fils à la rencontre de Gandhi, qui lui demande ce qu’elle veut. «Je voudrais qu’il arrête de manger du sucre», répond-elle. «Revenez avec le garçon dans deux semaines», répond Gandhi. Deux semaines plus tard, la femme revient avec son fils. Gandhi se tourne alors vers le garçon et lui dit: «Arrête de manger du sucre». La femme le regarde d’un air surpris et lui demande: «Pourquoi ai-je dû attendre deux semaines avant que vous ne disiez cela?». «Il y a deux semaines, je mangeais du sucre », répond Gandhi….).

Et la vie continue.

Joyeusement.

Questions de coach :

A propos de changement:

– qu’avez-vous envie de changer, dans vos comportements, votre vie?

– qu’avez-vous peur de perdre?

– quels besoins nourrissez-vous?

– quel besoin n’est pas nourri si vous résistez au changement?

-quel plus petit changement pourriez-vous induire qui vous conduise vers l’état désiré en respectant votre besoin de sécurité ? Autrement dit, quel petit pas pourriez vous commencer à faire pour aller vers ce que vous désirez ? (état, situation..).