Elodie, Responsable commercial médical pour la fonderie Nowak et coach professionnel

Comment décririez-vous votre itinéraire ? linéaire ? chaotique ? atypique ?

Peut-être bien un peu les trois !

Après un choix d’études supérieures contrarié, j’ai suivi la voie royale des études scientifiques sans me poser trop de questions : classe prépa, école d’ingénieur, doctorat.

J’ai ensuite profité des opportunités qui se présentaient à moi par facilité, jusqu’à la naissance de mon premier enfant.

L’arrivée de ma fille a alors tout bouleversé et je n’ai pas eu d’autre choix que de me questionner sur le sens que je voulais donner à ma vie.

Quel héros vous faisait rêver quand vous étiez petit ?

Le héros de la série de romans jeunesse « L’étalon noir ». Passionnée de chevaux depuis toute petite, la relation que ce jeune garçon noue avec son étalon sauvage me fascine.

J’ai toujours adoré la présence des animaux et la puissance de leur communication non verbale. Avec eux, je me sens comprise et acceptée telle que je suis.

En quoi, ce que vous faites aujourd’hui vous rapproche de ce héros ?

Dès que j’ai commencé à gagner ma vie, j’ai acheté un cheval. Bon ça ne s’est pas passé exactement comme dans les livres mais après 14 ans ensemble, mon cheval m’a énormément appris de choses sur moi-même. Il y a eu des moments d’intense bonheur, des phases de profonde remise en question mais j’ai surtout appris que la relation est en constante évolution. Rien n’est figé, rien n’est acquis.

Les chevaux répondent à nos émotions, nos intentions et à notre authenticité. En cela ils sont de merveilleux révélateurs de notre moi profond et donc d’excellents coachs !

Comment êtes-vous arrivé au coaching ?

J’ai bénéficié d’un coaching et à la fin de cet accompagnement, Jean-Loup Peguin m’a donnée quelques clés sur la posture du manager accompagnant. Ça a été le déclic.

J’ai eu envie d’approfondir ces premières notions pour moi-même d’abord, puis pour pouvoir éviter à d’autres personnes de tomber dans les mêmes pièges que moi.

Je dis souvent qu’un bon commercial doit avant tout aimer les gens… et quand on aime les gens, le coaching devient rapidement une évidence.

D’ailleurs je me sers régulièrement de mes compétences de coach dans ma pratique professionnelle de commerciale.

Qui vous en a parlé ? Avez-vous fait des lectures ou rencontré des coachs ?

J’avais regardé il y a plusieurs années la vidéo TedX de Jean-Loup. Une heureuse synchronicité m’a fait la revoir dans une période difficile et là ça a été une évidence : j’avais besoin d’être aidé.

C’est vraiment le fait d’être coaché qui m’a fait prendre conscience de la puissance de cet accompagnement.

Pourquoi avoir choisi MF ?

Sur les bons conseils de Jean-Loup : un tarif abordable pour une formation de haute qualité.

Un entretien au téléphone avec Martine a achevé de me convaincre.

La formation est riche, Cécile est une excellente formatrice et la puissance du collectif (tout en restant en petit groupe) catalyse les apprentissages.

C’est le meilleur investissement de ma vie !

Qu’avez-vous désappris ?

J’ai désappris à faire taire ma petite voix intérieure et mes émotions.

Je leur accorde désormais la place qu’elles méritent car elles sont des ressources importantes pour guider mes choix et mes décisions.

Qu’avez-vous appris ?

J’ai appris la puissance de l’écoute et le cadeau que l’on fait aux gens quand on les écoute inconditionnellement.

J’ai appris des outils, des méthodes et je les ai expérimentés.

Et j’ai surtout appris le lâcher-prise et la confiance en la vie. J’ai appris à ne plus lutter et à accepter ce qui doit être.

Quand on s’abandonne, on obtient tout ce qu’on désire.

Comment comptez-vous continuer à apprendre ?

En ce moment, je m’intéresse beaucoup au coaching facilité par le cheval : je lis et j’expérimente.

Je profite de mon temps libre pour ces lectures, participer à des stages et accompagner des personnes.

Toute expérience est source d’apprentissage.

En quoi ce que vous faites contribue au bien commun ?

Aujourd’hui le coaching n’est pas mon métier et je réalise gracieusement mes accompagnements sur mon temps libre.

Ma plus belle des récompenses est d’observer la transformation de ces personnes.

Mais également, hors accompagnement, de voir comment quelques paroles ou une simple question peuvent permettre aux gens d’ouvrir leur champ des possibles.

Donc je sème des petites graines de bienveillance et de changement en attendant de franchir le pas et de me consacrer un jour pleinement au coaching.