1. LAISSER DU TEMPS

Pour cela, annoncer et mettre en discussion le projet de changement le plus tôt possible. Attendre et reculer le moment de  l’annonce est pervers, cela laissera moins de temps aux intéressés pour s’adapter. Garder le secret, ce serait une manière stupide d’espérer affirmer son pouvoir, avec des effets de refus amplifiés par « le sentiment d’avoir été manipulés » de la part des intéressés. Pour soi-même, il faut s’accorder du temps pour méditer la situation nouvelle. Prendre des informations sans refuser à priori, poser de questions, y réfléchir… prendre le temps de VISUALISER la situation future et de se voir, projeté dans l’avenir, dans la nouvelle situation.

2. COMMUNIQUER

Il faut dire la nécessité de changer, annoncer le projet de changement. Consacrer du temps à en parler, à en faire parler, pour impliquer et motiver les acteurs du changement. Pour soi-même, il faut parler aux autres de ce que l’on vit : Partager ses angoisses et récolter des conseils ( bons ou mauvais, on fera le tri après) et encouragements. Vous n’en serez que plus valorisés si vous avez surmonté des obstacles qui vous paraissaient si lourds…

En conclusion, dans un processus de deuil ou de vécu du changement, ce n’est pas la réalité qui nous limite et qui nous pose des problèmes, c’est l’idée qu’on s’en fait.

Vous avez deux manières de voir les choses : une fin, un deuil, une perte ou alors un renouveau, une nouvelle épreuve valorisante pour vous si vous savez la surmonter et c’est la clé d’une bonne image de soi et d’une progression vers un avenir plus valorisant.