Le paradoxe du changement
La dualité du changement réside dans le paradoxe suivant : deux intériorités s’affrontent en nous face au changement et tirent à hue et à dia , nous faisant passer par des hauts et des bas et vivre de véritables montagnes russes émotionnelles .
L’une, curieuse, désireuse d’opérer le changement, de progresser, d’aller de l’avant, de découvrir, de contribuer.
L’autre, conservatrice, craintive, méfiante, sceptique, parfois angoissée qui a besoin de se sentir protégée.
Ces deux parties, en nous, la partie lumineuse et la partie sombre alternent en permanence, en fonction de ce que les personnes, les projets, l’environnement viennent réveiller dans notre intériorité.
- Si vous sollicitez principalement la partie qui veut du changement :
La personne va prendre soin de la partie qui a besoin de stabilité (Résistance au changement)
- Si vous prenez soin de la partie qui a besoin de stabilité :
La personne peut laisser libre cours a la partie qui veut changer (envie de changer).
Dans ses accompagnements, le coach doit prendre soin de ces deux parties :
- La curieuse et aventureuse qui a envie d’aller découvrir de nouveaux horizons et sortir de sa zone de confort qui est devenue inconfortable !
– Comment faire ? En connectant le « coaché » à ses valeurs, besoins, son désir profond, en l’autorisant à rêver et à ouvrir le champ des possibles
- La craintive et peureuse qui crie stabilité et zéro prise de risque.
– Comment faire ?
En aidant le « coaché » à mettre en place une stratégie qui prend soin de son besoin de sécurité, la stratégie des petits pas : Un pas après l’autre, des étapes, une reconnaissance précise du terrain, et une exploration du nouveau contexte.
C’est en utilisant ces deux leviers que vous l’aiderez à passer du rêve à la réalité.
Fort de son désir et en ayant éliminé les peurs irrationnelles, il va pouvoir prendre sa vie en main. Ce qui ne signifie pas que toute peur sera éliminée. La peur est une émotion digne d’être accueillie quand elle nous empêche de nous exposer à des dangers inutiles mais qui doit être repoussée lorsqu’elle nous empêche d’AGIR.