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Ce que nous faisons de chaque événement

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L’important, c’est ce que nous faisons de chaque événement.

Les événements extérieurs générés par notre entreprise, nos collaborateurs, nos amis, notre famille, nos relations amoureuses, ont un impact sur nous.

C’est précisément cet impact que nous devons lucidement mesurer, juguler, diminuer, augmenter, mettre en perspective et relativiser.

Nous sommes des êtres de liberté. Certes « L’existence précède l’essence », disait Sartre. Mais pour lui, être au monde, exister, ne signifie rien, car l’homme se construit pas à pas. Il n’est que le produit de ce qu’il fait, pleinement responsable de ce qu’il devient. Ce qui est aussi source de grande angoisse.

Épreuve après épreuve, notre être se construit quotidiennement. Rien n’est figé à jamais, tout est en devenir.

Mais ce n’est pas une liberté sans bornes : chaque fois que nous rencontrons autrui, c’est une limite à notre liberté, à notre souveraineté aussi bien sur le monde que sur une fraction de nous-mêmes. Mais c’est aussi l’occasion de se relier, de ne plus se sentir seul, de découvrir avec enthousiasme une autre carte du monde : ambivalence avec laquelle nous devons tenter d’avancer et de nous construire. À travers le regard d’autrui, la « situation » nous échappe en partie. Quelques fois, la honte, l’incompréhension, la colère, ne viennent-elles pas de ce que nous avons cru voir dans le regard d’autrui. Ne dit-on pas assez souvent : je ne suis pas tout à fait maître de la situation.

Ne pas se laisser emporter et dériver, reprendre pied dans un contexte donné, passe par la maîtrise retrouvée de nos états d’âme et de nos émotions.

Certes, la tentation peut être grande de s’en remettre à quelqu’un, de s’abandonner à un gourou. La tentation peut être forte de se déresponsabiliser et s’appuyer aveuglément sur un modèle, une théorie, un sachant, un expert…. C’est inconsciemment une tentative d’échapper à sa liberté et à l’angoisse que génère la prise de décision.

Car la liberté est un état créatif. La liberté de réfléchir et agir nous fait sortir de nous-mêmes et nous fait donc exister.

Réfléchir et agir, c’est le cœur de la relation de coaching. Coach et coaché, reliés l’un à l’autre par la parole, participent à une co-construction. Le coaché se construit en se racontant et en reprenant les fils de son histoire là où ils s’étaient emmêlés. Il peut alors ouvrir de nouvelles perspectives, devenant le principal artisan et acteur de son futur. Grâce à ce travail, il trouvera sa place, celle qui correspond à ses besoins profonds, ses envies, ses valeurs.

Le coach se construit aussi et en même temps : en écoutant, en entrant en résonance avec son coaché, en retravaillant ses propres ressentis et ses projections à travers les dire de l’autre.

Voilà autant de points d’appui et de nourritures pour aider la chrysalide à devenir, petit à petit, papillon.