Lâcher prise c’est accepter de dire OUI, un  OUI inconditionnel à la vie.

C’est accepter que tout finit, et  admettre les fins les unes après les autres, en restant dans la  gratitude de ce que ce vécu nous a apporté.

C’est d’abord s’accepter soi-même sans se juger, se critiquer, se maltraiter.

Accepter nos erreurs qui sont des apprentissages, accepter notre corps tel qu’il est, accepter le  temps qui passe et la vieillesse qui s’installe.

Dire oui à la vie, c’est comprendre et admettre que tout est apprentissage.

Nous sommes en apprentissage sur notre chemin de vie et toute vie humaine est un voyage héroïque d’évolution vers l’Amour  universel et la sagesse.

Il faut mourir à soi et à l’ego plusieurs fois pour renaître et chaque fois améliorer notre connexion à l’être et à l’Univers entier.

Cette énergie qui nous pousse est à l’œuvre dans tout l’univers. Il suffit d’observer la nature naître et renaître à elle-même, sans cesse , pour comprendre que nous sommes tous reliés et interconnectés dans la même énergie.

Une rose éclose dans sa toute sa beauté et délicatesse, puis fanée, et  qui renaîtra au printemps prochain pour nous enchanter à nouveau nous apprend toutes les leçons nécessaires.

Soyons le plus possible au contact de la nature. – Oui tout à une fin et tout recommence- .

Dans nos relations aussi, lorsque vient le temps de la séparation ou du conflit, accepter ce moment sans haïr , sans désir de vengeance, sans amertume , en continuant à respecter l’autre pour ce qu’il est, un humain comme nous en chemin sur sa voie d’évolution, en proie à ses conflits internes, ses paradoxes et ses  …   Peurs !

Dire un oui inconditionnel c’est mettre un terme au règne de la Peur.

La peur est une émotion sclérosante, « rétractile », issue de notre cerveau reptilien et qui va commander à des sentiments de vengeance, de colère, jalousie, tristesse.

Si nous disons oui, nous n’avons plus besoin d’avoir  peur, nous pouvons traverser les épreuves, vivre les deuils et les pertes en essayant d’apprendre la leçon.

Cela ne veut pas dire que nous ne connaîtrons pas la souffrance, mais nous ne la laisserons  pas nous dévaster, nous engloutir, nous rendre méchants, amers ou agressifs.

Nous la chevaucherons avec courage en nous rappelant que  tout a une fin ; le temps de la tristesse aussi !

Lorsque la vie nous prive soudain de quelque chose (amour, travail, santé) inutile de s’accrocher, de s’agripper, détachez vous, libérez vous.

Lorsque vous pratiquez ce renoncement et que vous vous détachez du passé, vous vous donnez la chance d’être pleinement présent et vivant à l’instant.

Nous n’avons pas de temps à perdre dans les regrets de quelqu’un ou d’une situation, car nous sommes VIVANTS. Vivre dans le passé, regretter, c’est être à moitié vivant.

Cultiver le chagrin vous diminue ; votre désir est d’être heureux, car c’est ainsi que vous rendez hommage à l’énergie créatrice universelle.

Est-ce que la rose pleure lorsqu’elle se fane ? est ce que les arbres gémissent lorsqu’ils rougissent et que leurs feuilles tombent à l’automne venu ?

Ils acceptent et font confiance  en leur pouvoir de régénérescence. Nous possédons le même mais nous l’oublions trop souvent…

Chaque fois que nous brisons cette chaîne d’inter connectivité, nous rompons le lien qui nous unit les uns aux autres (humains- animaux- arbres- fleurs- rivières-lacs- étoiles – ….) .piégés par l’ego, l’orgueil, le paraître, la fortune, la célébrité et nous entrons dans une profonde solitude qui nous jette sur les rives desséchées d’un fleuve qui n’étanchera jamais les soifs de notre âme.