Un peu d’histoire
Le coaching est une discipline relativement nouvelle, développée aux États-Unis en 1960, et importée en France dans les années 80.
Le terme anglais coaching est issu du verbe to coach signifiant « entraîner », « motiver » et a d’abord été utilisé dans le contexte sportif. Il vient en fait du français « coche » qui désignait une grande voiture tirée par des chevaux et conduite par un « cocher ».
Le mot « coach » (« coche » en français), dérivé du hongrois « kocsi » (Kocs est une petite ville de Hongrie) qui signifie « grande voiture couverte », a été utilisé en anglais pour la première fois au XVIe siècle pour désigner une sorte de véhicule (c’est encore le cas).
Étymologiquement, coacher veut donc dire « conduire une personne du point où elle est au point où elle veut aller. » (R. Witherspoon & R. P. White, Centre for Creative Leadership)
En quoi consiste le métier de coach ?
Le coach va accompagner le coaché dans une situation d’évolution professionnelle. Aider à exprimer pleinement un potentiel, à améliorer/clarifier des rapports humains ou hiérarchiques, à oser, à se positionner, à réfléchir… Le coaching peut se résumer à une relation d’aide et d’accompagnement.
Un coach permet une réflexivité, une introspection et un regard sur ses pratiques et questionnements. Il est aussi capable de former, de conseiller, de fédérer, de rassembler, et se fait superviser pour continuer à se développer et rester vigilant à sa posture… Il doit savoir développer son leadership, faire preuve d’empathie et d’écoute active, pour mener le coaché vers ses objectifs personnels et professionnels. Une grande capacité d’adaptabilité doit aussi faire partie de son arbre de compétences, il devra traiter avec des personnes ayant leur propre parcours de vie, leur histoire, leurs problèmes et leur caractère…
Chaque coach développera son identité, son style unique et ses modalités d’intervention : créatives, dynamiques, analytiques, émotionnelles… le coach deviendra en fonction du besoin de son coaché un bâton sur lequel s’appuyer, une main qui répare, une voix qui apaise, une boussole, un déclencheur, un passeur. Nos coachés deviennent nos « stars », quels qu’ils soient, qui qu’ils soient !
Un coach travaille avec et pour l’humain, c’est un artisan qui collabore avec des talents déjà existant, mais qui ont peut-être besoin d’aide pour émerger, pour se façonner, pour s’améliorer ou pour reprendre confiance.
Une personne souhaitant être coaché va donc chercher son coach. Celui auprès de qui elle se sent vue, entendue et comprise. En qui elle va faire confiance pour se confier, s’ouvrir et oser exprimer ses difficultés professionnelles et personnelles pour les dépasser et se projeter dans un objectif sincère qui lui permettra de retrouver du sens, de mettre en place les actions nécessaires, à son rythme. Le coach sera vigilant, toujours, à permettre à son coaché de sortir de sa zone de confort en fonction de la réalité de ce dernier, ses besoins et veillera à ce qu’il ne se mette pas en danger.
La mission du coach
Le coaching permet une pause pour reprendre son élan et se déployer avec force et détermination.
Lorsque l’on tire à l’arc, il est nécessaire de prendre le temps de choisir son arc, définir sa cible, se centrer, se concentrer, essayer une flèche, une autre, changer de position, ou de méthode, sentir la corde et la tension nécessaire pour ensuite lâcher la flèche…et observer sa trajectoire vers l’objectif.
Il y a dans ce temps, suspendu, l’espoir et l’angoisse de l’atteinte de l’objectif. Et quelle satisfaction lorsque la flèche se plante dans la cible, vibrante, l’archer n’en revient parfois pas lui-même 🙂
Le coach est un catalyseur, un révélateur, notre intervention est subtile, parfois difficile, mais quelle satisfaction lorsque l’on voit une personne reprendre confiance en elle, se lancer dans la réalisation de ses projets professionnels, prendre sa place et s’autoriser à briller 🌟
Marianne Williamson écrivit le poème « Notre peur la plus profonde » que N.Mandela déclama lors de son investiture à la tête de l’Afrique du sud en 1994 :
Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.
C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question…
Qui suis-je, moi, pour être brillant,
radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant du divin.
Vous restreindre, vivre petit,
ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir
pour éviter d’insécuriser les autres.
Nous sommes tous appelés à briller, comme les enfants le font.
Nous sommes nés pour rendre manifeste
la gloire du divin qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus,
elle est en chacun de nous,
Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres
la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur,
notre puissance libère automatiquement les autres »
Alors prêt.es à sauter le pas ?