Ce titre de film sorti en 2003 m’est revenu. Il traitait du rôle d’un consultant tout frais émoulu de son école de commerce chargé de préparer le rachat d’une usine par un groupe nippon. Il s’agit en fait de faire une sélection dans le personnel pour déterminer qui va être licencié, et qui va continuer avec le groupe japonais…

J’avais été choquée par le processus insidieux et hypocrite.

Aujourd’hui, on ne s’embarrasse même plus de tels procédés, on débranche les gens en direct. Les lumières d’un tableau de bord s’éteignent les unes après les autres, et les salariés sont priés de remplir leur carton, rendre leur badge et sortir !

La violence des échanges a monté d’un cran.

Tout autour de nous, c’est le même constat. Les dictatures rodent à nos portes et voudraient en finir avec notre démocratie, politiques, religieuses, elles voudraient nous ôter cette liberté de penser, de dire, de faire, d’exister. Cette liberté pour laquelle nos aînés ont combattu, sont morts trop souvent.

La résistance ne peut pas s’incarner par la violence. Plus que jamais, je crois que résister, c’est se respecter les uns les autres, mettre un terme au désir de supériorité, de cupidité, de domination. La planète, les hommes, les femmes et les enfants n’en peuvent plus de cette violence et de cette bestialité.

Et en même temps, dans notre société occidentale, l’individualisme est devenu essentiel, prégnant et comme une nouvelle religion avec ses injonctions au bonheur, au bien-être et à la zénitude !

Je ne peux m’empêcher de penser, qu’au contraire, il faut ouvrir les yeux, vivre en conscience, et réaliser que nous sommes tous reliés et interdépendants. Nous avons le pouvoir d’agir. Nous ne sommes pas condamnés à la violence et à la haine. Résistons et développons une bienveillance lucide. Certes, il est nécessaire de commencer par travailler sur soi, nos blocages, nos peurs, nos freins, mais aussi nos ressources et nos désirs. Mais une fois au clair avec notre identité et notre vision : il faut en faire profiter notre communauté, entreprises, familles etc…

C’est un voyage, le voyage du héros, une odyssée avec ses orages, ses sirènes, ses récifs, mais finalement un retour au bercail nimbé de sagesse et d’expériences.

C’est le voyage que nous vous proposons de faire au cours de notre formation « Devenir Coach » pour résister et créer une nouvelle façon de vivre ensemble.